à chaque épisode, Max souffre un peu plus. |
j'aurais pu prendre la plupart des jeux "action aventure" des 10 dernières années, mais le hasard veut qu'arrive tout chaud dans ma Xboite le tout nouveau Max Payne. J'adore ce jeu, quintessence du shooter bien bourrin, et soyons clairs Max Payne 3 est un excellent jeu. Ce qui me fait ricaner dans cet opus - et constitue l'objet de cet article - c'est la pathétique tentative d'utiliser la narration pour justifier l'injustifiable.
Quelle narration? Max Payne est un personnage qui souffre (à droite dans l'armoire des héros mal rasés, en dessous des vengeurs). Il est loin de chez lui, il a perdu sa femme, son enfant, son chien, ses clés, tout ce qu'un personnage qui souffre peut perdre. Il picole comme un trou tellement il souffre, et semble affecté d'un pénible défaut de la vision qui provoque continuellement des déphasages chromatiques à l'écran. Il a du perdre aussi ses lunettes, à moins que ce ne soit la souffrance. Il a un boulot de merde, garde du corps pour des VIP qu'il déteste parce qu'ils s'amusent et ne souffrent même pas. L'auteur du scénario tente, je crois, de passer un message: Max souffre.